Les protagonistes de la crise politique n'ont pu s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union nationale

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et l'Union africaine (UA) consacré à la crise politique au Togo, qui se tenait jeudi à Abuja jeudi 19 mai s'est conclu sans accord, a annoncé l'opposition togolaise.

"Nous n'avons pas trouvé d'accord sur un gouvernement d'unité nationale. Nous avons donné nos conditions", a indiqué Yawovi Agboyibo, président du comité d'action pour le renouveau (CAR).

Des responsables de la CEDEAO ont confirmé la fin de la réunion d'une journée, au siège de la CEDEAO, qui avait pour premier objectif de rétablir le dialogue et la confiance entre les parties togolaises.

"Grande flexibilité"

"Les chefs d'Etat ont appelé la classe politique togolaise à faire preuve de plus grande flexibilité et à placer l'intérêt national au-dessus des considérations personnelles", selon le communiqué final.

Ils ont également lancé un appel à l'ouverture d'un "dialogue permettant au pays de retrouver une situation normale avec notamment la formation d'un gouvernement d'unité nationale représentatif de toutes les classes politiques du pays", poursuit le texte.

Les chefs d'Etat ont également appelé "toutes les forces politiques du Togo à renoncer aux actes de violence, d'impunité et de vandalisme qui contribuent à l'insécurité du pays".

L'opposition avait annoncé son intention de poser ses conditions à la reprise du dialogue sur la constitution d'un gouvernement d'union nationale promis par Faure Gnassingbé, fils du président Gnassingbé Eyadéma, décédé le 5 février, et vainqueur il y a moins d'un mois d'une présidentielle contestée.

Le sommet d'Abuja sur le Togo se termine sans accord

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